Depuis le 06 septembre, date de l'ouverture du 8ème congrès de l'union générale des travailleurs de Côte d'ivoire(UGTCI), une crise couve cette centrale. C'est dans la mouvance de cette crise que le conseil général syndical s'est réuni en session extraordinaire le vendredi 7 septembre dernier à la bourse du travail de Treichville à la suite des sessions extraordinaires du comité exécutif et du comité directeur où les décisions de sanctionner Adé Mensah François ont été prises. Il a été suspendu de son poste de secrétaire général ; interdit d'accès à la bourse du travail qui est le siège de l’UGTCI ; et les comptes de l'organisation sont mis sous scellés. C'est pour donner sa part de vérité que Adé Mensah, entouré de Mme Dazaon Suzanne Vlei et Oulobo Denis tous deux Sg des unions régionales du sud-ouest, des régions du Guemon et du Cavally a donné une conférence de presse hier à son domicile, aux deux-plateaux, dans la commune de Cocody aux environs de 13h43 mn alors qu'elle était initialement prévue à la bourse du travail de Treichville à 11 heures."Je suis triste, j'ai un pincement au cœur parce que l'UGTCI que j’ai l'honneur de diriger a atteint une certaine notoriété au plan international et national pour qu'elle vive une période si difficile !" C'est par cette phrase que le SG sortant suspendu par le conseil général syndical a commencé sa conférence de presse. Selon lui, depuis l'existence de leur organisation, le passage du témoin a été toujours fait par consensus. Et ce depuis Amon Tanoh en passant par Koffï Joseph, Adiko Niamkey et lui-même. Dans sa volonté de voir un congrès apaisé, il a indiqué que toutes les agitations du moment sont le fait d’incompréhensions ou de mauvaise foi des camarades qui se sont proclamés candidats au poste du secrétariat général de l'UGTCI et qui se sont mis à sillonner toute la Côte d'ivoire au mépris de la notion du consensus qui a toujours prévalu au sein de l'organisation syndicale. Il a profité de cette rencontre pour dire aux uns et aux autres qu'il a été élu au congrès de 2005 sur une liste de 115 personnes et que tout ce qui se trame dans son dos ne peut prospérer .C'est fort de cela que le conférencier a dit être surpris d'apprendre, à travers les journaux, qu'il est suspendu par le conseil général syndical extraordinaire du vendredi dernier. Avant d'ajouter qu'aucun texte ne peut le prouver Pour sa part, il souhaite que si les candidats Léon Joseph Ebagnerin et Guiéhoa Mariétou ont trouvé un consensus, alors qu'ils viennent lui rendre compte en sa qualité de SG de l'Ugtci. Et qu'ils n'outrepassent pas la philosophie de l’Ugtci mise en place, il y a de cela plus de 50 ans." Mon souhait c'est qu'ils viennent m'en informer et qu'ils mettent balle à terre pour qu'on fasse un congrès apaisé" a-t-il plaidé. Avant d'ajouter que c'est à son corps défendant qu’il a saisi la justice. Mais c’était surtout pour éviter le désordre qu’il l'a fait. Sur la question de sa candidature, il dit qu'il n'est pas candidat mais dans le même temps, ne dit pas qu'il se retire.